Depuis qu’elle a découvert le métier d'aide-soignante à 18 ans, Nadège est aide-soignante, et actuellement au service des Urgences de l'hôpital Foch de Suresnes. Portrait.
Quand on lui demande pourquoi les urgences, elle explique : "C'est le meilleur endroit de l'hôpital pour apprendre ce métier." Après plusieurs années aux urgences de l'hôpital Foch, pour Nadège Quentin, 39 ans, le rôle principal de l'aide-soignante est de s'occuper de personnes malades physiquement et moralement, de les aider à se sentir. Ce qui n'est pas toujours facile. Car aux Urgences, les personnes restent parfois des heures allongées sur des brancards, dans des couloirs, entourées d'autres personnes avec une tenue d'hôpital.
Malgré cela, c'est l'endroit le plus approprié pour apprendre plein de nouvelles choses, explique-t-elle. Les les gestes spécifiques aux urgences, mais aussi la maîtrise de soi et le respect des autres. Et puis, aucune journée n'est la même. Pas de journée type aux Urgences. On avance dans la journée en fonction des arrivées des patients et de leurs gravités, explique l’aide-soignante.
Nadège Quentin n'était pas une élève qui aimait vraiment les études. On lui a proposé en fin de 3ème de rentrer dans le monde du travail avec un CAP, mais elle a préféré préparer un BEP "carrières sanitaires et sociales ", car elle "aime s'occuper des gens", après que "un jour, une personne est venue dans mon lycée pour nous parler de l'école d'aide-soignante". C’est le déclic. Après deux ans entre école et en maison de retraite, elle obtient son diplôme, ce qui lui permet de travailler à la clinique de la porte verte de Versailles pendant un an, puis à l’hôpital Foch, dans le service de néphrologie dialyse pendant 10 ans, puis, jusqu’à ce jour, au service des Urgences.
Aide-soignante aux urgences ne consiste pas qu’à pousser des brancards et aider les infirmières et médecins à faire leur travail rappelle Nadège. "Je suis surtout là pour prendre soin des patients et de leurs familles, qui, dans ces moments, ont vraiment besoin de parler, d'être écoutés, de se sentir entourés et rassurés. "
Alors, elle travaille main dans la main avec les médecins, les informant de tout changement de situation des patients, que ce soit leur localisation, car les Urgences sont grandes et les patients ne restent pas systématiquement au même endroit, ou bien sur des aspects médicaux, tels que l’évolution de leur tension, leur taux de saturation en oxygène pour certains, ou encore les retours d’imagerie médicale. Nadège travaille aussi avec les infirmiers, en les aidant pendant les soins, les prises de sang, en scrutant l’électrocardiogramme, ou encore en restant en alerte lors des soins intensifs.
Tout cela permet à l’aide-soignante d'apprendre plein de nouvelles choses et d'évoluer. "pendant et après les soins les infirmières nous expliquent le pourquoi des soins et comment réagir selon l'urgence", raconte Nadège. Voilà pourquoi, selon elle, "malgré les difficultés à ce jour de travailler en tant que soignant, cela reste un beau métier et un métier important."
Noémie, élève de quatrième au collège Dumas de Maurepas
