Sylvain Bouthier, un parcours d’entraineur de rugby professionnel


Après avoir découvert le rugby lors d’une intervention dans son école primaire, Sylvain Bouthier 43 ans, transmet aujourd’hui sa passion et son savoir en tant qu’entraineur des espoirs et responsable du centre de formation et au club du racing 92.

 

Lorsqu'on le questionne sur ce qu'est le rugby pour lui, il répond spontanément que « le rugby est avant tout un sport de combat collectif ».

 

Pour Sylvain Bouthier, être entraîneur, c'est avoir de « bonnes bases théorique » mais surtout « des qualités de management et de gestion humaine » estime celui pour qui il doit toujours garder une relation de confiance avec ses joueurs « même dans les moments difficiles » et « se doit d'être toujours transparent avec eux ».

 

Sylvain Bouthier est né à Nanterre où il a grandi jusqu’à ses 5 ans avant de déménager dans les Yvelines à Voisins-le-Bretonneux où il a fait sa maternelle, sa primaire et son collège. A ses huit ans, « le club de rugby est venu faire une intervention pour faire découvrir le rugby » ce qui lui a donné l’envie d’en faire après avoir fait « de la natation et de la gymnastique », nous explique-t-il.

 

Il a ensuite été pris dans la section Sport Études Rugby du lycée Lakanal de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, « entre ses 15 et 18 ans », après avoir fait partie des «10 meilleurs qui ont été sélectionnés » lors d’une sélection départementale puis régionale. Sylvain y a passé son bac économique et social. Il explique avoir choisi cette voie « pour avoir une meilleure qualité d’entraînement ». Il garde d'ailleurs de bons souvenirs dans ce lycée car « on fait le sport qu'on aime » et parce qu’« on se fait facilement et rapidement des amis », malgré « un emploi du temps chargé avec les cours et les entraînements » se souvient-il. Il se souvient également avoir participé à une tournée au Chili ou encore un match contre des joueurs du Japon.

 

Il intègre le Racing Club de France à ses 16 ans, après avoir fait partie du club de rugby de Saint-Quentin en Yvelines, et avant de partir au centre de formation du club de Bordeaux Bègles. Pour y entrer, «il n'y avait pas de sélection. » A cette époque, il raconte avoir « suivi ses parents, qui déménageaient à Bordeaux » et avoir ensuite logé « dans un petit appartement donnant sur le stade de rugby de Bègles ». Il suivait « parallèlement des cours pour devenir professeur d’EPS », une licence STAPS, qui lui a permis d’accéder au concours du « CAPEPS », qu’il a réussi.

 

S’il n’a pas eu de carrière pro, il l'explique au niveau de sa qualité en tant que joueur « qui n'était pas au niveau professionnel ». Il dit aussi s'être « fréquemment blessé » ce qui l'a décidé à « jouer dans une division inférieure ». Monsieur Bouthier a alors passé 7 ans en tant que prof d’EPS, à Talence, à proximité de Bordeaux, avant de « déménager en région parisienne » où il commence à travailler aux Clayes Sous-Bois. Il retient de positif dans cette expérience « d’avoir créé des bases solides pour ses élèves ».

 

Ensuite, la Fédération Française de Rugby ainsi que l’éducation nationale lui ont « confié le pôle espoir rugby du lycée Lakanal recevant les meilleurs joueurs de 15 à 18 ans de la ligue Ile-de-France », après que « l’ancien responsable ait quitté son poste »

 

En même temps que d'entraîner ses joueurs, il passe de nombreux diplômes « qui permettent d’entrainer un club professionnel. » Le club des Mureaux « à 23 ans », avant d'entraîner à Versailles, « à partir de 27 ans », puis les – 18, et les -21 du racing. « L’année passée j’entraînais les moins de 20 ans de l’équipe de France », avec lesquels il dit avoir aimé « l'émotion de voir les stades remplis, de voir et entraîner des joueurs de haut niveau ». Maintenant il entraîne « l'équipe espoir du racing, les – 20. »

 

Après toutes ces expériences, Sylvain Bouthier pense que pour réussir, il faut « être passionné et motivé » et « ne pas compter ses heures ! », ajoute-t-il en plaisantant. Pas si difficile pour cet entraineur pour qui le métier est « un métier de passion », plein de « belles émotions », comme « quand on joue devant des stades remplis ». C’est alors, ressent-il, qu’« on a l'impression de garder un esprit d'enfant, que c'est un jeu. »

 

Théà, Lou et Naëlys, élèves de 4ème au collège Alexandre Dumas de Maurepas


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