2ème semaine de travail salarié : Prise de marques de confiance


Kandia a trouvé un job d’été proposé par la mairie de Trappes, en vue d’accompagner des jeunes pendant les vacances scolaires. Récit de sa première deuxième semaine de travail salarié.

Lundi

« Viens, on va mettre en place les structures gonflables ? ». Le dimanche est passé aussi vite qu’un éclair, et me revoilà sur le terrain de basket du site Chansac à 12h30, en train de mettre en place la structure gonflable avec Pienda, Aminata et Myriam. Aminata et Myriam, toutes deux âgées de 20 ans, sont mes collègues et aussi mes potes depuis deux semaines. Quant à Pienda, elle travaille dans les centres sociaux culturels. Les lundis, on commence à 12h30. Après avoir tout installé, il n’y avait rien à faire jusqu’à 14h, l’heure où on ouvre le site.

Cette semaine, c’est la semaine du développement durable, et donc avec Lolita et Marie-Christine deux animatrices des centres sociaux Annette Moro et Les merisiers, entre la cinquantaine et la soixantaine, on cherchait sur nos téléphones des d’activités manuelles à faire avec de la récupe.

Il est 14h quand le site ouvre. Il fait très chaud aujourd’hui, heureusement que nous avons un parasol et des chaises. Avec Pienda, on a décidé d’aller aux structures gonflables, et comme la semaine dernière, il a fallu gonfler le truc qui tourne et que les enfants essaient d’éviter. On m’a dit finalement que cela s’appelait “un boudin”. Quand le propriétaire de la machine est arrivé, on lui a dit que le boudin était défectueux et qu’il fallait le gonfler toutes les deux minutes. Il nous a promis de venir le changer « ce soir ». Je n’ai cessé de crier sur les enfants, qui me font parfois penser à mes frères et sœurs âgés de 12, 10 et 8 ans, pour faire respecter les distances de sécurité. Il faudrait un micro, car la machine qui met de l’air dans la structure fait beaucoup de bruit. Je n’ai plus de voix.

Pour cette semaine du développement durable, avec les enfants, Lolita et Marie-Christine ont finalement décidé de faire des “Monsieur patate” sans patate

Vers 17h, j’en avais marre de rester à la structure gonflable, je me suis faite remplacer par Lévi, mon collègue de 27 ans, pour aller à l’espace Création. Pour cette semaine du développement durable, avec les enfants, Lolita et Marie-Christine ont finalement décidé de faire des “Monsieur patate” sans patate, mais avec des collants. L’activité consiste à ce qu’ils prennent un collant noir qu’il faut remplir de terre et de graines. Après, il faut décorer, lui mettre des yeux, des oreilles, un nez avec des boules de ficelle… Les enfants, une fois chez eux devront l’arroser, et de cette façon l’herbe va pousser. Ça fera comme des cheveux qu’ils peuvent couper ou coiffer. L’espace création était rempli d’enfants aujourd’hui, qui ont adoré cette activité. Je voyais l’enthousiasme dans leurs yeux. Moi, je suis arrivée vers la fin de l’activité, mais j’ai pu observer comment ça se faisait. J’en ai fait un avec une petite de 5 ans. La petite était très timide, quand je lui demandais comment elle voulait décorer sont Monsieur patate, elle me répondait en faisant des signes de tête, du coup j’essayais ne pas trop l’embêter.

Après l’activité “Monsieur patate”, vers 18h d’autres enfants, dont Bintou, une petite de 10 ans qui habite dans mon quartier, sont arrivés et ont fait de bracelets avec des petites perles. En vrai, je reconnais plein de têtes, parce que la plupart viennent des quartiers George Sand, Verlaine et Pergaud, où j’habite.

“Le site ferme dans 10mn, merci d’être venu et on espère vous revoir demain”, annonce Alfa, l’un de mes responsables à 19h20. Nous, on commence à désinfecter comme d’habitude à 19h30. Moi, j’ai désinfecté la structure gonflable et ensuite je l’ai débranchée.

Quand la structure était à moitié dégonflée après l’avoir désinfectée, avec Myriam on se balançait dessus, et je suis tombée. Myriam n’arrêtait pas de se moquer, alors que Pienda et Lolita, croyaient que j’ai fait un accident du travail et que je devais aller le signaler à Mélanie, ma responsable, mais j’avais plus mal et je n’avais pas envie d’attirer l’attention à la réunion bilan. C’est mon premier travail et j’y tiens vraiment, tout d’abord j’en ai besoin pour mon permis, mais aussi parce que c’est la première fois que je travaille avec la mairie et j’espère que ça ne sera pas la dernière. À la réunion bilan de 20h, à cause de la chaleur de la journée et de ma chute, j’étais tellement fatiguée et j’avais mal partout que je n’ai rien dit, comme d’habitude. Sur le chemin pour rentrer, j’étais tellement silencieuse qu’Aminata croyait que je boudais alors que je n’en pouvais juste plus. J’espère que juste que demain sera un meilleur jour.

Mardi

Aujourd’hui, à mon arrivée à 13h, presque tout était déjà en place, je me demande comment mes collègues ont fait aussi vite. Ça me fait trop bizarre de dire « mes collègues », moi j’avais l’habitude de dire « mes camarades ». Comme promis, le gérant de la structure gonflable est venu changer hier soir, après notre départ le boudin jaune qui ne cessait de se dégonfler. Mais bon cela ne me concerne plus trop. Après ce qui m’est arrivé hier, j’ai décidé que n’irais pas là-bas de toute la journée. J’ai aidé Pienda et Ifrahim à sortir les instruments de musique avec lesquels jouent les enfants qui aiment faire du bruit. Ifrahim est un garçon de 19 ans qui était là la semaine dernière pour « la semaine d’efforts », un dispositif mis en place par la mairie de Trappes pour offrir une première expérience professionnelle aux jeunes trappistes. Sa semaine d’effort étant finie samedi dernier, je ne pensais pas le revoir aujourd’hui. Mais il a été embauché pour deux semaines. Il y a aussi un nouveau en semaine d’effort, Mohamed, 17 ans. Il était déjà là hier, mais il est resté à l’accueil toute la journée. Aujourd’hui, je l’ai un peu poussé à aller tester la structure gonflable, tout en lui disant ce qu’il en est. En plus, il a de la chance, le boudin jaune a été changé donc ça devrait mieux fonctionner.

En attendant l’heure d’ouverture, je me suis un peu posée sur mon téléphone pendant environ 10 mn, j’ai répondu à mes messages qui datent, j’ai regardé mes mails…C’est vrai qu’avec ce travail je n’ai pas le temps d’utiliser mon téléphone. J’y passe toute la journée et quand je rentre je suis K.O, et je dors.

 

À l’ouverture du site, comme il n’y avait que trois garçons de 10 – 11 ans, Myriam, Aminata et moi sommes aller faire les affiches pour les prochaines sorties, au parc saint Paul, à la base de loisirs, au musée Grévin, au parc d’attraction Babyland et d’autres encore. « On va les exposer au Louvre ! ». C’est ce que je réponds à Marie-Christine quand elle nous demande en souriant si on compte encadrer nos affiches.

L’intervenante leur a demandé :” est ce qu’avoir le choix, c’est être libre ?” et ils ont débattu, mais je ne suis pas restée plus longtemps.

Vers 16h, les enfants entre 8 et 10 ans partis à la sortie de la base de loisir sont arrivées, Mélanie les avait accompagnés. Depuis leur retour, ils ne cessent de parler et de raconter leur journée d’équitation…Entre 16h et 17h30, il y a eu un atelier goûter Philo avec une intervenante. Pour cet atelier la musique à été arrêtée parce qu’il fallait du calme. Une douzaine de jeunes âgés entre 9 et 15 ans étaient autour d’elle. L’intervenante leur a demandé :” est ce qu’avoir le choix, c’est être libre ?” et ils ont débattu, mais je ne suis pas restée plus longtemps. Je suis allée à l’espace création pour faire des bracelets pendant qu’Aminata et Myriam sont allées à l’accueil. Pienda, ma très gentille collègue plus âgée que moi, la trentaine, m’a fait un joli bracelet avec mon prénom. La dizaine d’enfants de 3 à 10 ans voulaient eux aussi en faire, et même un bébé de 14 mois, alors que c’est à partir de 3 ans. Pour la calmer un peu, je lui ai fait un bracelet avec son prénom. Et c’est comme ça qu’elle a accepté de partir toute contente, et trop mignonne.

À la fin de la journée, comme d’habitude on désinfecte les lieux. Je n’ai pas mis une seule fois les pieds aux structures gonflables. En la désinfectant, j’ai demandé à Ifrahim, comment il l’a trouvé aujourd’hui et il dit que c’est mieux maintenant que le boudin restait gonflé. À la brève réunion bilan de fin de journée, Alfa a parlé d’un barbecue qui aura lieu jeudi midi, juste entre nous, l’équipe d’animateurs. Normalement le midi on mange chez nous et on arrive sur site après le déjeuner. Franchement, pour moi, la journée d’aujourd’hui était la meilleure, en tout cas la moins fatigante. Je suis rentrée chez moi sans courbatures.

Mercredi

À mon arrivée, la mise en place du site a consisté à sortir les transats, les bancs, les chaises, à ouvrir les parasols. Le plus dur, c’est la mise en place des deux structures gonflables, parce qu’il faut enlever une grande bâche et la plier, puis il faut démêler des fils pour brancher la machine qui va les alimenter en airs. Mais bon, c’est Daniel, un collègue qui a la trentaine, qui a pris l’initiative d’installer les structures.

À 14h, le site ouvre, mais comme d’habitude, il n’y a pas grand monde au début. Je suis donc restée à l’accueil et je suis allée sur Instagram. Ça devait faire trois jours que je n’y suis pas allée et c’est comme si j’ai raté quelques choses, c’est comme le journal pour moi. En temps normal, je suis toujours sur Insta ” Par contre les filles, vous ne devez pas rester toutes les trois à l’accueil” rappelle Mélanie. 15h, fin d’Instagram.

 

 

“Kandia, on est animateurs, faut beaucoup marcher” m’a rappelé Mélanie.

Alors que j’étais à l’espace création où Lolita et Marie-Christine customisaient des pots de fleurs en argile afin d’y planter de jolies fleurs avec une dizaine de filles et garçons âgés de 4 à 10 ans, Mélanie, ma responsable, m’a demandé si je voulais bien aller avec elle faire le clean challenge lancé par les habitants de Garges-Lès-Gonesse. Sur les réseaux sociaux, ils ont mis au défi la ville de Trappes de ramasser plus de déchets qu’eux. En plus le clean challenge aller se faire dans mon quartier. Le point de rassemblement se trouve au square de la commune où il y avait beaucoup de jeunes, des enfants, même “les grands du quartier” sont venus relever le défi en présence du nouveau maire de la ville, et des photographes et caméramans de BFM Paris et TV 78. Munis d’une blouse et des sacs-poubelles, les enfants n’ont rien laissé par terre. “Ici c’est Peutra”, “ma cité va briller” chante tout le monde en chœur. Nous étions aussi accompagnés par les associations « Open Trappes », que j’ai déjà vues à la fête des voisins de mon quartier et « Cœur de trappes », dont j’ai appris plus tard qu’elle avait été par le maire actuel environ un an avant les élections. Pendant le confinement, je leur ai commandé des masques gratuits pour ma famille en remplissant un petit formulaire en ligne.

Vers 18 h, Mélanie et moi sommes retournées au village. J’étais K.O. “Kandia, on est animateurs, faut beaucoup marcher” m’a rappelé Mélanie. J’ai souri timidement en me promettant d’être moins paresseuse la prochaine fois.

De retour au village, je me suis reposée pendant une dizaine de minutes et puis on est allées faire une affiche pour le loto du vendredi soir. Ce vendredi, y’a des gros lots de ouf. C’est 1 €, le ticket de loto et 4 € les 5. On peut gagner, une télé, une tablette, une machine à panini, une cafetière, une crêpière multifonction, un aspirateur, un casque et pleins d’autres choses. C’est vraiment dommage que je ne puisse pas participer.

Après cela, vers 18h30, je suis allée avec Myriam surveiller les enfants qui font de l’overcard, un overboard, mais avec un siège. À 19h30, l’activité est finie, puisque le site ferme et qu’il est temps pour nous de ranger. J’en ai profité pour monter sur l’overcard et tout allait bien au début. Myriam m’a appelé “Allez Kandia la pilote !”. Puis un moment, je suis allée tellement vite que je suis tombé de l’overcard. J’ai eu plus mal cette fois-ci qu’avec la structure gonflable, j’ai même un peu saigné, mais rien de bien grave.

À la réunion Mélanie a demandé si quelqu’un entre Aminata, Myriam et moi voulais aller à la sortie paintball avec Daniel et Lévi, mes collègues. J’ai direct dit “moi!” et en plus les deux autres n’étaient pas très emballés. Je n’ai jamais fait du paintball et j’ai envie de le découvrir. Nous avons aussi défini qui allait ramener quoi au barbecue de demain. Moi, je vais faire des pastels, des beignets farcis viennent d’Afrique de l’Ouest, et que je fais au thon ou à la viande hachée. Puisque Lévi même s’il est discret m’a fait savoir qu’il en voulait tant et je voulais lui faire plaisir parce qu’il est très gentil. Lévi va ramener des boissons, Daniel du pain, Mélanie, les sauces, Pienda, Molita et Myriam, des Salades. “Donc rendez à 11h” confirme Mélanie. Et après, j’irai au paintball…

Jeudi

Ce jour-là, je suis arrivée en retard, à 11h30 au lieu de 11h. Mais j’avais une bonne raison, je me suis levée à 9h pour faire des pastels. Ça prend du temps. Le barbecue et les animations avaient déjà été installés par Ifrahim, Myriam et Aminata. Jessi et Mohamed se sont occupés de cuire les merguez et les cuisses de poulets. Pendant ce temps, Myriam et Aminata s’occupaient des chips. Tout était là pour un bon barbecue. Je me suis régalée, avec de la bonne humeur, une playlist de RnB et de rap. Je restais tout le temps avec Aminata, Myriam et Ifrahim, parce que même si on est tous des animateurs, je voulais rester avec les gens de mon âge, même si je rigole aussi avec les autres.

À 14h, le site ouvre ses portes. “Kandia, tu viens avec nous au paintball ?”, me demande Lévi. J’ai oublié de lui dire que Mélanie avait dit que finalement, je n’irai pas à la sortie parce que comme je n’avais pas terminé mon BAFA. Ils ont préféré prendre un animateur diplômé. J’étais un peu dégoûtée, mais sans plus, parce qu’après le barbecue j’avais trop la flemme.

Au final, la conclusion de ma journée, c’est : “pour moi, la journée s’est arrêtée après le barbecue” comme l’a dit Aminata.

À 14h, un garçon de 12 ans à qui j’avais promis que s’il revenait aujourd’hui à 14h, j’allais faire de l’overcard avec lui est venu me voir. Mais il faisait trop chaud et Mélanie m’a dit d’attendre 18h. Je suis alors allée avec Phillipe, un intervenant de l’association « ville verte ». J’avais déjà fait un jardin partagé dans mon quartier avec lui lors de la semaine d’effort que j’avais faite il y a deux ans de cela. Cette fois Philippe a ramené, des branches, des feuilles, des fleurs, des pochoirs et des feuilles autocollantes sur lesquelles mettre tout ça. C’est dans ce genre d’activités que l’on se rend compte de l’imagination et de la créativité des enfants. Les enfants ont fait de plus jolis cadres que moi.

 

Au final, la conclusion de ma journée, c’est : “pour moi, la journée s’est arrêtée après le barbecue” comme l’a dit Aminata. Je suis du même avis qu’elle. Le barbecue était clairement le meilleur moment de la journée, et même le meilleur moment depuis le début du village d’été.

Vendredi

Aujourd’hui, c’est à mon tour de me former à l’accueil. Myriam et Aminata ont déjà passé une demi-journée à l’accueil pour se faire former par Sandrine, qui part en vacances vendredi prochain et qui doit tout nous montrer, pour qu’on puisse la remplacer. Le problème que j’ai, c’est que je suis très attirée par l’administration, ce qui fait que quand je suis à l’accueil, j’y reste toute la journée. J’y avais déjà passé une journée et Sandrine m’avait déjà montré plein de choses, comme inscrire les gens aux villages d’été sur le site de la mairie ou remplir la fiche de présence et des sorties. La journée d’aujourd’hui, c’était de la pratique. J’aime tellement que j’ai oublié de prendre ma pause.

Dés qu’elle est arrivée, Aminata et moi, on s’est occupées d’elle. « Regarde, elles n’ont plus besoin de nous » dit Mélanie à Alfa.

De nouvelles déambulations, des animations déguisées, sont arrivées. Ce n’étaient pas les mêmes que la dernière fois. Cette fois, ce sont des hommes qui font une chorégraphie avec de la musique classique. Contrairement aux chorés de la semaine dernière, celles-ci ne font pas peur. Ils sont venus vers 15h30, mais je suis allée voir vite fait juste pour la curiosité, mais je préférais rester à l’accueil parce que j’avais du travail. J’y suis restée de 14h jusqu’à ce qu’Aminata m’y retrouve, vers 18h. « Depuis 14 h, je suis à la création. C’est un record ! », estime Aminata. Myriam et elle se sont occupées de l’espace Création, alors que Marie-Christine et Lolita étaient en sortie au parc d’attraction Babyland. Pienda devait aller préparer son séjour en Vendée de la semaine prochaine, puisqu’elle est la responsable du séjour. Quant à moi, à 20h, je suis allée manger deux sandwichs au thon fournis par la mairie. Mais j’avais eu du mal à partir, je sais pas trop pourquoi. Je n’ai même pas fini de manger qu’Aminata m’envoie par message : « Viens. On a besoin de toi là ». C’est une maman qui venait inscrire ses enfants à la sortie accrobranche de lundi prochain. Ils étaient en liste d’attente, mais de la place s’est libérée et Sandrine avait appelé la maman pour lui dire qu’elle a jusqu’à ce soir à 22h pour passer remplir les autorisations parentales. Dés qu’elle est arrivée, Aminata et moi, on s’est occupées d’elle. « Regarde, elles n’ont plus besoin de nous » dit Mélanie à Alfa.

À 20h50, la soirée loto commence avec une tablette, un aspirateur, une télé…comme lots. Moi, je devais écrire les numéros qui sortent pour que les gens qui trouvent que les numéros sont annoncés trop vite et qui n’arrivent plus à suivre puissent les voir. Comme je n’ai jamais fait de loto de ma vie, au début, je n’y arrivais pas. « Tu vas avoir des automatismes, nous ça fait longtemps qu’on en fait donc, on est habitués » m’explique Pienda. Et elle a eu raison. À la fin j’y arrivais mieux, bientôt je serai une pro. Comme nous avons commencé à 20h50 au lieu de 20h30, nous avons pris du retard. La soirée s’est finie à 22h15, nous avons rangé les tables et les chaises rapidement puis nous nous sommes souhaités un bon week-end. Fin de ma deuxième semaine.

Kandia Dramé


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